Bonjour!

Mon Histoire

Je suis né et j'ai grandi en France avec une enfance très facile. Mon père était médecin et radiologue. Il terminait ses études quand je suis né, et c'était pratique pour mes parents de vivre dans le dortoir des étudiants de l'Université de médecine. J'ai donc grandi au milieu d’un hôpital comme chez moi pendant quelques années. J'en ai gardé ce sentiment étrange de se sentir à la maison en sentant les odeurs d'hôpital. Enfant, j'adorais lire des livres d'anatomie. La médecine faisait partie de notre culture chez moi. Je connaissais les maladies et les médicaments avant même d'étudier la médecine.

Plus âgée, j'ai naturellement choisi d'étudier la médecine. Pas une vraie passion, mais parce que ça avait du sens pour moi de faire des études ou je me sentais « comme chez moi ». Au cours de ma deuxième année d'études, un enseignant a planté une graine qui n'a cessé de croître depuis. Il était spécialiste oncologue, et très connu pour avoir trouvé de nouveaux protocoles de chimiothérapie, permettant de sauver des vies. Il était vraiment doué pour ça. Nous nous attendions à entendre parler de ses prouesses en tant que professeur d’oncologie. Il nous a expliqué comment ses protocoles pouvaient sauver des vies… Mais aussi comment à l’échelle de l’individu, les résultats n’étaient souvent pas ceux à quoi il s’attendait. Il nous a parlé de l'importance de la relation que le patient entretient avec son cancer, et comment certaines personnes avec un pronostic très mauvais réalisent des miracles par leur attitude de battant face à la maladie. Il nous a parlé du pouvoir de chacun sur notre propre guérison. Au fil de mes études, j'ai été de plus en plus attirée par l'approche préventive mais aussi cette idée que nous avons plus de pouvoir sur notre santé que nous le pensons, et que toute la solution n’est pas dans les médicaments. J’ai choisi de me spécialiser en biologie médicale, plus précisément en bactériologie, parce que je trouvais ce petit monde passionnant, et que ne me voyais pas prescrire des médicaments! 

J'ai travaillé quelques années comme biologiste médicale à Paris, avant de suivre mon mari en Afrique du Sud en 2005. Ce fut l'occasion pour moi de me former et de travailler en Santé Publique. J'ai travaillé sur divers projets, tels que la prévention du VIH et l'accès à une alimentation saine pour la population défavorisée. Au cours de cette expérience qui a changé ma vie, j'ai découvert comment le style de vie peut être directement lié à la santé et comment la prévention peut faire une réelle différence.

Nous avons déménagé à Hong Kong en 2008. J'ai eu mon premier enfant en 2009, mon deuxième en 2010 et mon troisième en 2013. Tous sont nés à Hong Kong ! Je n'ai pas travaillé pendant quelques années pour m'occuper d'eux. A l’âge de trois ans, mon premier enfant a soudainement cessé d'avaler des aliments solides après une mauvaise infection de la gorge. Cela a duré quelques années, ou il n’acceptait que les liquides et que certaines nourritures en purée. J’ai beaucoup appris sur la nutrition pour aider à lui donner le régime le plus nutritif et le plus équilibré possible, malgré les difficultés.

Après mon troisième enfant, j'ai découvert la Zumba d’abord pour me remettre en forme après 3 grossesses en 5 ans. Cette danse fitness a été le coup de foudre pour moi, et je me suis forme2e et ai travaillé comme professeur de Zumba pendant quelques années. Plus tard, j'ai obtenu une certification en nutrition physique et sportive et j'ai commencé à travailler comme coach de fitness et de nutrition.

En 2018, on m'a diagnostiqué un cancer du sein. Cela a bouleversé ma vie, mais m'a aussi donné l'opportunité de m'ouvrir encore plus aux médecines complémentaires. Pendant ma chimiothérapie et radiothérapie, j'ai étudié la nutrition holistique, apprenant comment la nourriture peut m'aider à guérir et supporter le traitement. J’ai aussi découvert les bienfaits de l'acupuncture, du reiki et de la méditation. Cette maladie et ce traitement ont amené un éveil en moi. Je n’ai plus eu le choix que de me mettre en priorité, et de casser des comportements que j’avais depuis trop longtemps. J’ai voulu aussi comprendre pourquoi moi. Je n'avais aucun facteur de risque de cancer du sein (le cancer de ma famille était le cancer du côlon) et je me faisais suivre régulièrement. Selon les règles de la médecine occidentale, avoir un cancer de stade 3 à 44 ans n'avait aucun sens pour moi. Je n’avais aucun facteurs de risque. Pourtant, cela m’est arrivé. J’ai dû faire face à cela aussi. Au fil du temps, ce qui était un défi est devenu une opportunité d’un changement plus profond.

Après le traitement, j'ai décidé d'abandonner l'approche allopathique et de poursuivre ma pratique en tant que praticienne holistique, en me concentrant d’abord sur le rééquilibrage du mode de vie et de l'alimentation pour garder notre corps en bonne santé, mais aussi sur la compréhension de la façon dont nos émotions affectent notre corps physique. J'ai d'abord pratiqué comme nutritionniste holistique. Ayant une formation de bactériologiste, je me suis très vite spécialisé dans le microbiome, notre deuxième cerveau. J'ai réalisé très rapidement à quel point nos émotions, notre stress influencent notre santé intestinale, et par là même notre système immunitaire, et donc tout notre corps. J’ai adhéré à cette nouvelle perspective de notre corps mettant en avant l’importance de nos émotions sur notre santé, perspective qui est maintenant décrite et étudiée par de nombreux spécialistes.

Je me suis alors formé à l'hypnothérapie. Pour moi d'abord, et ensuite pour pouvoir offrir cet outil magique à mes patients. Nous sommes tous différents ; notre corps, notre esprit et la relation entre les deux sont souvent complexes et personnelles. J’utilise aujourd’hui à la fois mon expérience de vie et mes connaissances pour soutenir mes patients dans l’approche la plus bénéfique et la plus juste, dans la mise en pratique de cette approche.